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La douleur, tu sais

« La douleur, tu sais, qui gratte à la porte. Elle qui gratte sauvagement pour faire le cœur sanglot. Elle qui s’insinue comme une horrible fumée rampante. Dévorant la couleur, l’air à chaque souffle de la chair. Portant l’horrible à la tête. Elle, s’abat. Claque son grognement aux horizons. Le tableau part en éclats. Le noir surgit. Le noir, le grand rien qui s’y noie, qui avale tout sur son passage. Soldat dans le silence qui se débat dans la gueule béante de la bête. Naufragé de l’espoir au quai du désespoir… »

©Photographies : Auryn F.  ©Textes : Boyne Christophe

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