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C’est à force de batailles
C’est à force de batailles
Que l’on s’essouffle
Toujours au travail
À bout de souffle
À écrire comme ils saignent de trop
Ses océans sur des flots sanglots
Le naufragé se noie
De l’encre au bout de ses doigts
Du sel, des vagues de soie
Et puis revient tambour battant
Le sanglot long des sentiments
La pluie reprend le chemin des océans
C’est la crue qui chavire au-devant
Qui déploie ses torrents
Qui s’élève de ses volcans
Qui pousse à la nuit
Les larmes au lit
Elle danse, mélancolie
Sous ses gouttes de vie
Elle danse et se marie
À la tristesse-mélancolie
Quand le cœur est chrysanthème
Sur les parfums que l’on sème
Tout au bout de nos veines
Jamais non ne cède le cœur à la tempête
Du sourire au sanglot
Du poids des maux
Le cœur sur les flots
Flotte son drapeau
Aux obscurs horizons, qui se dessinent à ses plafonds
Aux plus profonds de ses poisons, qui le traînent par le fond
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