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Dans ses silences
Dans ses silences mon cœur comme fleur au soleil se fane
Puisque s’inondent mes yeux de l’eau des chagrins de mon âme
Quand le doute et la peur ricanent dans son mélodrame
Attendant, à sa vue, les mots de la belle dame
Il se torture, se tiraille dans ces engrenages
Jusqu’au bout du gouffre, à bout de souffle s’engage
Le désir de la lutte
Le désir de la chute
Au fond du cauchemar
Dans le noir
De l’autre côté du miroir
La folie, elle, se marre
De sa grande gueule se meuvent les sons stridents des violons
Sur des rythmes monocordes en ultime ton
Elle fait son entrée, de ses pas élancés
Avec comme sourire la terreur de l’halluciné
En sa main, la douleur de ce temps
Danse dans d’imperceptibles mouvements
À t’en réduire au néant
Les marées lèvent leurs eaux tièdes
Écument les cils, avant que les digues ne cèdent
Comme des lettres mortes qui ne trouvent d’yeux où s’échouer
Sous leurs poids perlent les pluies du temps passé
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