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Elle défigure

Elle défigure encore la figure
La douleur qui fait au cœur la morsure
Des rivières-sanglots qui ont juste pour échos
Le manque de ton souffle sur ma peau

Le manque toujours de trop
Qui fait tomber les yeux en chutes d’eau
Sur les océans où vogue le matelot
Perdu sous le poids de ses maux

Le triste rafiot, lui, se meurt
Des morceaux de son cœur
La proue craque sous la douleur
Se noie sous les pleurs

Des jours qui poussent tout à la nuit
Sans lueur toujours sous les cris
Puisqu’ici l’horreur est à la vie
Sans toi, mon infini

©Photographies : Auryn F.  ©Textes : Boyne Christophe

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