Elle disait : « Nos iris sont les spectateurs de son monde. »

Des douleurs, de peur
Des bonheurs, du cœur
Des cris, de l’horreur
Du bruit, des rancœurs

Elle,
Majestueuse dans ses mouvements,
Peignait la couleur des océans

À son crayon
L’enfer
Lui
Se peignait d’auréoles

Elle avait dans ce sens
Le toucher du devenir
Au fond de son antre
Juste à son sourire

La beauté qui fait ivre la vie
Qui fait soleil à la nuit
Qui offre aux cieux le goût de l’infini
Puis fait perler les pluies

Aux yeux océans de sanglots
Où se perd le cœur matelot
Sous le bruit de ses vagues
Qui met écume à la plage

Des nuits aux insomnies
Du brouillard à l’esprit
Des souvenirs de tes doigts
De ta bouche sur moi