top of page

Faut le dire
Faut le dire, mélancolie
Qu’il était beau
Le temps du beau
Si beau sous les pinçons,
Si beau sous le doux violon
À faire chialer le cœur et puis pisser les yeux
Du sentiment d’être heureux
Faut le dire, oui
Ô combien beauté infinie faisait du beau à la vie
Faisait doux aux rêves de nuit
Ô combien de son sourire elle faisait frémir
Le cœur aux tangos sentiments de ses rires
À faire monter les crues quand il s’ébat de gris horizons
Aux toiles qui s’étalent à mes plafonds
Où gangrène graine-folie
Qu’elle transforme en cauchemar de nuit
Le pays du beau
Qui fait chaque soir les yeux en ruisseau
À naître des océans d’eau
Où navigue triste bateau
Perdu sur les flots
Qui mettent les digues aux sanglots
Qui mettent les mots en maux
Sous le poids du bourreau
bottom of page




