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Faut le dire

Faut le dire, mélancolie

Qu’il était beau
Le temps du beau
Si beau sous les pinçons,
Si beau sous le doux violon

À faire chialer le cœur et puis pisser les yeux
Du sentiment d’être heureux

Faut le dire, oui

Ô combien beauté infinie faisait du beau à la vie
Faisait doux aux rêves de nuit
Ô combien de son sourire elle faisait frémir
Le cœur aux tangos sentiments de ses rires

À faire monter les crues quand il s’ébat de gris horizons
Aux toiles qui s’étalent à mes plafonds
Où gangrène graine-folie
Qu’elle transforme en cauchemar de nuit

Le pays du beau
Qui fait chaque soir les yeux en ruisseau
À naître des océans d’eau
Où navigue triste bateau

Perdu sur les flots
Qui mettent les digues aux sanglots
Qui mettent les mots en maux
Sous le poids du bourreau

©Photographies : Auryn F.  ©Textes : Boyne Christophe

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