Il fait chialer le cœur quand il s’éprend de sentiments
Même sous mauvais temps, il s’en va, fier étendard levant
Amarré à l’hémisphère de l’être, il fait pisser les yeux
Déverse ses averses sous les cris des pieux

Le transperce de mots, de maux, clame sa détresse, le malheureux
Amène les crues aux bords des écluses, aux temps pluvieux
Il braille sous la lune, des horizons-mélancolie de ton prénom
Hurle sur l’organe, à faire tomber la pluie des balcons

Des gouttes, à l’infini, des larmes de toi
À la douleur, comme un bruit perché sur les toits
Il fait pleurer les souvenirs
Arc-en-ciel de vie, sourire à mourir

D’infini aux toujours sentiments des beaux jours, même sous la pluie
Les pavillons engloutis, sous les coups de roulis de ce corps endormi
Se battent, se débattent, clapotent, se tordent douleur
Avalé par la machine de l’horreur, il pleure, le cœur

Aux jours tristes de vie
Aux jours tristes d’envie
Il fait aux yeux couler des océans infinis
Sous les étoiles, pousse la mélancolie

En flots, les mots, sanglots d’aimer le beau de tes yeux, le doux de ton sourire
Ô combien il manque à mes rives, d’entendre le son de tes rires