Il pleure encore le cœur
Au manque de l’autre qui fait chialer douleur
Dans les draps tristes du vide-néant
À la mer-sanglots qui fait ses chutes en dedans

Il crache ses mots comme l’écume à la plage
Sans relâche porte rides à rivages
Porte le triste aux horizons de son venin-poison
Il a fini de chanter le cœur-pinson

Sur un toit il se fracasse en morceaux
Comme se fracasse sur une vitre l’oiseau
Se noie aux chagrins de ses eaux
Sous les ouragans il navigue, triste bateau

De sa longue agonie tanguent, violents
Aux bords des larmes les sentiments
Se déversent, se desservent en cris dans la nuit
Comme un loup à la lune infinie