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C’est marche ou crève
C’est marche ou crève jusqu’au fin fond de nos rêves
Le système ne laisse pas de trêve
Gangrène l’être à l’image du paraître
Toujours à nous dire ce qu’il faut être
Offrant comme repas l’illusion de la liberté
Comme des petites bêtes apprivoisées
Égorgées sous le dogme du dieu Pognon
Aux dîners de cons, nous sommes tous des François Pignon
De pauvres pigeons pour satisfaire les besoins des actionnaires
Ces prolétaires qui peuplent la terre
Exempts d’impôts pour qui l’on sue jusqu’à plus d’eau
Jusqu’à douleurs aux bouts de nos os
Puisqu’ici il faut honorer le facturier de leur conformité
Dis-moi, peuple ouvrier, elle est où, ta liberté ?
Vingt jours par an, on t’offre des vacances comme calmants
Pour pouvoir profiter un peu de ton temps
Quoi qu’on en dise, le Moyen Âge n’est pas près d’évoluer
À voir comment tournent les mentalités
Où tu vends ton corps pour de l’argent
Qu’ils te reprendront en t’imposant
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