top of page

Ne vois-tu rien venir

Ne vois-tu rien venir
Le temps des ancêtres revenir
Nos droits peu à peu retirés
La liberté bafouée ?

Ne le vois-tu pas ce temps
Où grand-mère, grand-père, mère, père et enfants
Vivaient longtemps sous le même toit
La société ne leur laissant pas vraiment le choix ?

Je vois pas trop ce qui change
Toujours la tour se penche
Inlassablement au-dessus de la pente

Les vautours

La réforme de la vie, la réforme de l’État
Se font pas à pas mais n’évoluent pas
Elles retirent leurs droits
Du bout de leurs doigts

Poussant le peuple au communautaire
Leur vendant comme belle affaire
Le regroupement de masse
Pour une meilleure manipulation des masses

Le peuple rentre du travail
Le peuple se fait à manger
Le peuple se fait son petit ménage
Tous ces petits trucs obligés à l’image

Du paraître de l’être
Du comment être
Ou comment taire sous le poids de l’action
Toute une population sous le poids de l’illusion

D’une liberté qu’on veut bien nous donner
Mais à qui tout cela va encore profiter ?
Quand on y pense… Le troc est une monnaie
Après tout, c’est avec cela que l’on paie

Le prix de notre vie à la boucherie humanitaire
Ah, un exemple pour vous plaire
Six virgule six milliards de dollars pour le mondial
Ne voit-on pas le scandale ?

©Photographies : Auryn F.  ©Textes : Boyne Christophe

Toute reproduction, en tout ou en partie, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans l'autorisation préalable de l'auteur.
bottom of page