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Quelque chose a dû se perdre
Quelque chose a dû se perdre en chemin
Quand je vois les autres autour du mien
Dans les iris les dogmes à toujours se vautrer
Leurs consciences dans leurs danses programmées
À la télé alités, pour endormir les pensées
Tout doucement à jamais ne plus réveiller
Au fond du trou les condamnés
C’est la mort de la culture pour faire vivre son inculture
Toujours sur le corps des machines à tenir la posture
Les pères, les mères rejettent leurs progénitures
Pour vivre au monde de l’imposture
Mais leurs morveux ne sont pas mieux
Comment pourraient-ils aller mieux ?
Saint Nicolas dans leurs souliers
Même plus de livres à rêver
À quoi ça sert, puisqu’il y a la télé ?
Tellement plus simple à occuper
Le temps qui leur semble volé
Par leurs marmots engendrés
C’est la preuve de l’amour
Tu parles aux toujours
S’éteignent les discours
Autour d’une table ou dans une cour
Quand l’important
C’est de planter
Dans son écran
La tête pour exister
Jeunesse, regarde-toi
Que fais-tu du bout de tes doigts ?
À l’aube des horizons
Le naufrage de nos balcons
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