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Tu l’aimes, la belle dame

Tu l’aimes, la belle dame, quand elle te dévisage
Quand elle émet à tes iris le goût du moment
Qui dans ton esprit s’immisce avec le temps
Elle t’enseigne que le dieu, c’est celui de l’Argent

Que la norme, c’est le produit de la forme
Aux produits que l’on montre à nos pommes
Pour toujours plus de confort, pour toujours plus de beau
Donne à sa fantaisie le goût de nos idéaux

Elle se traîne même aux creux de nos rêves
Non, jamais ne laisse de trêves
Celles qu’il faut croire dans le grand creux du désespoir
Qu’elle nous propose comme des lueurs d’espoir

©Photographies : Auryn F.  ©Textes : Boyne Christophe

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