Lettre de fin d’année,

« Le monde pleure et personne ne l’écoute
Après tout qu’est-ce que les gens en ont à foutre »

Faut que je vous le dise, à quel point vous me donnez juste envie de pleurer, de rester dans le fond de ma grotte, de ne plus avoir envie de vous fréquenter. Faut bien car ce petit monde ne comprend rien ou alors c’est moi qui ne comprends rien.

En une année je n’ai jamais vu autant de manifestations, petit peuple on la voit bien ton intention quand on touche à ta petite personne, quand on te prive de tes pseudos libertés si fièr d’aller manifester contre le vaccin, contre le port du masque… Qu’est-ce que tu fais pitié. Faut le dire je crois un moment ou un autre que finalement vous n’êtes que des putains d’égotistes, que vous ressemblez à des pantins articulés sous les mains d’un gouvernement qui n’en a rien à foutre de ce que vous pensez.

Des milliers, des millions de gens dans le monde sont dans les rues à crever littéralement de faim, de soif et là vous êtes où les gens ? Bien sûr cela ne vous touche pas alors vous descendez pas toutes les semaines dans les rues pour manifester contre ce système mondial, vous vous en branlez littéralement. On me dira certainement que c’est pas vrai mais les faits sont là. Vous ne pensez qu’à votre petite personne, vous évoluez dans une conscience individuelle de l’être, dans le superficiel pur et dur de cette stupide norme. Vous ne pensez qu’à votre cul, votre petit nombril. Quand l’argent gangrène jusqu’au plus profond de l’être, qui le pervertit jusqu’à pousser tellement de nos frères et sœur sous la tutelle de mère misère où êtes-vous ? Vous qui semblez si fiers de parader pour le superficiel….

Pourtant petit peuple tu as un pouvoir immense entre tes doigts et tu ne l’utilises même pas. Tu as ce pouvoir de pouvoir mettre à genoux cette économie monétaire qui pourrit la vie de tellement de gens, qui glorifie le bonheur au grand dieu pognon parce que c’est tellement important les bouts de papier qu’on est là à se faire crever pour pouvoir survivre chaque début du mois qui sonne comme des fins de mois quand les factures finissent pour nous avoir à l’usure, à nous étouffer tellement qu’on oublie ce que cela veut dire de respirer.

Il est temps que vous réalisiez l’absurde de toute cette vie qui nous pousse à l’outrance, à la consommation de masse, à la pénurie absolue de tout ce qui est essentiel à la vie, qui nous pousse à détruire la terre qui est notre mère nourricière.

Ta voiture continue de rouler pourquoi en changer ? Ton téléphone continue de s’allumer pourquoi en changer ? Tes vêtements ne sont pas troués pourquoi en changer ? Réfléchissez et vous comprendrez le pouvoir que vous avez entre vos doigts….